Comment se déroule un accouchement naturel ?

Après 9 mois de bonheur, la mère met au monde son enfant. Beaucoup préfèrent la voie basse à une péridurale ou une opération césarienne. Bien que douloureuse, cette expérience leur rapproche davantage de leur bout de chou. Que vous attendiez un bébé bientôt ou pour plus tard, ces prochains paragraphes vous sont destinés.

Les signes que le bébé est en route

La femme enceinte ressent des contractions quelques jours avant la date annoncée par les soignants. Ces signes indiquent que bébé prend la position idéale pour naître. Il faut prêter attention aux fréquences ainsi qu’à l’intensité des mouvements involontaires dans le bas ventre. Au départ, ils sont espacés et irréguliers. Il faut se rendre à la maternité lorsque les sensations deviennent plus rapprochées et douloureuses. Pendant les consultations prénatales, le gynéco-obstétricien apprend à la future maman les signes qui annoncent qu’il faut venir à l’hôpital pour accoucher. En effet, il arrive que l’enfant vienne au monde avant terme. Quoi qu’il en soit, si les contractions durent plus de 90 minutes, il faut se presser pour rejoindre la clinique. La perte des eaux est un autre signe annonciateur de la naissance. Un liquide amniotique clair comme l’eau du robinet coule au début. Quand le travail a effectivement commencé, une glaire cervicale peut apparaître.

Le travail pour lequel la femme enceinte s’est préparée

Le travail est la phase la plus longue d’un accouchement naturel. Quand le col de l’utérus de la femme enceinte se dilate, cela se traduit par des douleurs. Or, l’accouchement ne peut se faire que lorsque la dilatation du col est de 10 cm. Le travail peut durer plus de 12 heures chez celles qui attendent leur premier enfant. Sous l’effet d’une perfusion d’ocytocine de synthèse, les contractions sont espacées de 3 minutes et s’étendent sur une cinquantaine de secondes. Si cette phase de l’accouchement naturel est insupportable pour la future mère, elle a toujours la possibilité d’opter pour une péridurale. Ce recours à l’anesthésie comporte toutefois quelques effets secondaires. Certaines mères renoncent d’ailleurs à cette pratique par crainte de l’incapacité de s’occuper du petit pendant ses premières heures. L’opération césarienne devrait aussi être envisagée en dernier recours. Elle est préconisée chez les personnes dont l’accouchement naturel comporte des risques.

La délivrance lors d’un accouchement par voie basse

Bien que l’envie lui soit pressante, la femme enceinte ne doit jamais pousser pendant le travail. Cela entraînerait des déchirures et d’autres problèmes. Il faut attendre que la dilatation optimale soit atteinte. Le périnée demande du temps pour trouver toute la souplesse nécessaire à l’expulsion du fœtus. L’équipe soignante lui dira de faire les exercices de pousse une fois le moment venu. La position couchée avec les pieds sur les étriers demeure un classique, mais d’autres postures sont envisageables. Il suffit d’en parler avec la sage-femme. En cas de problème, cette dernière s’aide de forceps et d’autres instruments obstétricaux pour aider la patiente à la délivrance. Sachez qu’il existe diverses formations complémentaires aux consultations prénatales. Elles permettent de mieux gérer la naissance de votre enfant. Certaines aident à avoir un accouchement sans douleur ou avec le moins de souffrance possible. Des sites spécialisés comme www.accouchement-naturel.com proposent aussi des astuces de gestion de la douleur à celles qui ont choisi l’accouchement naturel.

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