Psychologie : le diagnostic des cas de dépression

De plus en plus de personnes de tous les âges sont aujourd’hui victimes de troubles nerveux que l’on qualifie généralement de dépressions. Si pour certains le verdict peut sembler évident, le psychologue lui se donne quelques réflexions avant de décréter qu’un patient est réellement dépressif.

Quels sont les symptômes de dépression les plus connus ?

Entre les soucis du quotidien et les déceptions occasionnées par certaines circonstances de la vie, une personne peut très vite tomber dans un état émotionnel bouleversé. Lorsque le désarroi atteint un niveau incontrôlable, on parle le plus souvent de dépression. Le désintéressement pour la vie est le premier signal d’alarme dans ce cas. Les activités que la personne appréciait deviennent vides de sens et d’intérêt. On peut également constater un chagrin profond et permanent. En plus de cela, le malade dépressif peut être sujet à des cas de grande fatigue permanente même après un long moment de repos ou de sommeil. Ce sont en général les manifestations les plus communes et qui peuvent s’accompagner de troubles du sommeil, de sautes d’humeur, de baisse de libido voire de pensées suicidaires et troubles alimentaires.

Comment se passe le diagnostic d’une dépression ?

Les symptômes précédemment énumérés ne sont pas forcément signe de dépression, surtout lorsqu’ils sont pris individuellement. C’est d’autant plus difficile de donner un avis arrêté quand la personne dépressive formule des plaintes imprécises. Le médecin psychologue doit souvent décortiquer la souffrance de son patient pour en observer tous les aspects et avant d’en connaître la véritable nature des symptômes constatés chez l’individu. Pour avoir un jugement fiable, il base généralement sa psychanalyse sur un modèle bien précis. Le but est d’identifier l’élément déclencheur du traumatisme et de proposer les traitements adaptés. La dépression caractérisée, la dysthymie, les dépressions réactionnelles, les formes mineures et la dépression à expression somatique sont les formes les plus perçues dans le métier. Une fois la symptomatologie effectuée, l’étude approfondie de la personne et de son environnement interactif permettra de définir au mieux son cas. De là, il pourra adapter les soins et les traitements qui peuvent être de simples exercices de confiance en soi. Mais il peut aussi prescrire des antidépresseurs ou faire suivre à son patient, des soins spécifiques en centre hospitalier.

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