Une hospitalisation n’est jamais un moment agréable que ce soit pour le patient lui-même que pour sa famille. Outre les formalités et papiers administratifs, le type de chambre, le choix du médecin (conventionné ou non), le budget nécessaire au traitement, il y a tellement de paramètres à prendre en compte avant d’hospitaliser une personne. Pour éviter les complications, certaines familles préfèrent l’hospitalisation à domicile ou HAD, mais celle-ci n’est pas donnée à tout le monde. Voici les éléments clés à savoir avant d’opter pour cette forme d’hospitalisation.
Comprendre l’hospitalisation à domicile et ses avantages
L’hospitalisation à domicile consiste à apporter des soins médicaux et paramédicaux à un patient directement chez lui, et cela pendant une période déterminée, mais renouvelable selon l’évolution de son état de santé. Prise en charge à 80 % par l’Assurance maladie, l’HAD n’est autorisée qu’avec l’accord et la prescription du médecin traitant qui, lui seul, pourra assurer les soins nécessaires tout au long du séjour. On distingue 3 types de traitements possibles :
- Les soins ponctuels : en cas de maladies non stabilisées telles qu’une chimiothérapie,
- Les soins palliatifs,
- Les soins de réadaptation au domicile : en cas de maladie cardiaque, de retour anticipé après l’accouchement, de traitement orthopédique, etc.
Comment bénéficier d’une HAD ?
Bien que l’HAD soit plus avantageuse que l’hospitalisation classique, elle n’est pas offerte à tout le monde. Voici quelques contraintes à prendre en compte :
Les conditions relatives à la situation du patient
Le patient pourra prétendre à l’HAD si les 3 conditions suivantes sont respectées :
- Il est hospitalisé et son médecin traitant considère que les soins peuvent être réalisés chez lui,
- Ses conditions de domicile sont vérifiées : une enquête sera menée par l’assistante sociale,
- Lui et sa famille sont d’accord pour l’hospitalisation à domicile.
Les conditions administratives
Pour bénéficier d’une HAD, le patient doit résider dans une zone géographique prise en charge par un établissement d’HAD. En effet, si son département n’en dispose pas, il ne pourra pas prétendre à ce soin domestique. Aussi, il faut s’assurer que l’établissement dispose d’un lit pour le recevoir.
Notons enfin que seul le médecin traitant ou hospitalier est en mesure d’orienter le patient vers l’HAD.